Avez-vous décidé de quitter Paris pour vivre au bord de la mer ? C’est un bon début, mais il faut encore choisir entre les criques méditerranéennes et les longues plages de sable fin de la côte atlantique : vous êtes plus… surfer sur la côte basque ou Landes ? Char à voile sur les plages de Normandie ? plongée dans la Méditerranée ? ..
Parmi les anciens Parisiens rencontrés les années précédentes, beaucoup sont allés vivre au bord de la mer. Nous avons repris nos archives pour vous donner un résumé de leurs expériences et de leurs meilleurs conseils.
Lire également : Comment calculer la rentabilité d'un investissement locatif ?
Plan de l'article
Choisissez la côte atlantique…
En Normandie, côté Deauville
Nous avions rencontré Valérie, une bretonne d’origine, qui s’est rendue en Normandie pour y créer son entreprise de décoration de mariage. Il s’installe à Villers-sur-Mer, une petite ville près de Deauville . Son choix était motivé par le désir de rester près de Paris tout en reprenant la vie balnéaire qu’elle avait connue comme enfant, plus calme et plus nature .
A lire également : Quels revenus sont pris en compte pour la taxe d'habitation ?
Dans son , Valérie nous dit que l’offre culturelle locale ne vaut pas Paris, mais qu’ils y trouvent leur récit avec la proximité de Caen et Deauville, villes vivantes et intéressantes sur cet aspect.
Nous travaillons à la maison alors nous avons choisi une grande maison. Le nôtre a une vue sur la mer, pour le prix d’un 45m2 à Paris : financièrement c’est plus intéressant, tant pour nous que pour nos entreprises.
Saint-Malo, Bretagne Nord
Mélissa est née dans le 93 et a souhaité quitter Paris après quelques années de vie professionnelle. Elle connaissait la Bretagne du Nord pour y aller en vacances et était littéralement tombée sous le charme. Elle ne pensait pas qu’elle y trouverait un emploi avant le jour où se présentait l’occasion d’aller à Saint-Malo. Elle s’empressa de l’attraper. La transition n’a pas été une petite épreuve mais a fini par se terminer.
Si Melissa et son épouse partaient avec un peu d’appréhension au sujet de leur installation, ils étaient finalement bien intégrés dans leur nouvelle région.
MELISSA : Arrivé ici, nous avons été très bien accueillis à l’échelle mondiale. Un temps d’observation s’est réglé cette année. Nous nous sommes beaucoup détendus, je trouve que les gens sont plus naturels ici, plus spontanés. C’est une région de caractère mais derrière le personnage est aussi une grande générosité. Il est plus facile de tisser des liens, de créer un réseau.
Lorient, Bretagne Sud
Marjolaine quitte Paris pour vivre en Bretagne, dans la région de son mari, avec leurs enfants. Leur choix était sur Lorient, dans le sud de la Bretagne
Le bilan : un rythme de vie très différent, un environnement de vie si agréable et un environnement bénéfique pour les enfants beaucoup moins malades en hiver qu’en région parisienne.
MARJOLAINE : Brittany est un favori. J’aime la lumière, la mer, la campagne. Nous avons de la famille et des amis là-bas, ça a beaucoup joué. Nous avons choisi Lorient parce que c’est là que se trouve ma belle-loi et où mon mari a grandi.
Un Royan
Festival nautique à Royancrédit : Mélanie Chaigneau
Sébastien était venu travailler à Paris et choisit de retourner vivre sur l’Atlantique. Après une visite à Bordeaux, une opportunité professionnelle l’amène à Royan. Aujourd’hui, il travaille à 200m de la plage où il déjeunera tous les midi !
Son conseil : pensez aux villes de taille moyenne !
SEBASTIEN : Ce que j’ai manqué en quittant Paris, c’est une ouverture à d’autres villes que les métropoles. On pense souvent, en couple, que le tissu est plus dense pour que tout le monde trouve un emploi, mais ce n’est pas nécessairement le cas. Si cela devait se faire de nouveau, nous serions allés directement à Royan Atlantic, où nous avons tous les deux un travail précieux et qui est logique pour nous.
Après avoir vécu à Paris, Albertine arrive à Royan après un passage à travers la Savoie. Elle ne changerait pas son environnement de vie pour rien au monde !
ALBERTINE : A Royan, il y a des bars à vin où vous pouvez grignoter qui sont très agréables et tous autour, plein de bons restaurants… et il y a l’embarras du choix en termes de cadre : forêt, front de mer, marais, village, etc…
La région est riche en patrimoine culturel et la côte et ses îles offrent des paysages variés. Personnellement, je suis un fan de Mornac sur Seudre et de l’île d’Oléron… Il y a aussi de nombreuses activités de plein air : sports nautiques, vélo, équitation, randonnée, etc… Et plein de divertissements tout au long de la saison estivale.
… ou le soleil de la Méditerranée ?
Montpellier, dans le « centre du Sud »
Elle débarque dans une ville qu’elle ne connaissait pas après avoir passé plusieurs années à Paris, Anne-Sophie saisit une opportunité professionnelle pour partir vivre à Montpellier.
ANNE-SOPHIE : Montpellier est une ville assez grande, proche de la mer, qui a une véritable histoire. Il y a beaucoup d’étudiants, de bars et de quartiers animés le week-end en particulier.
Ce que j’aime, c’est qu’il est un peu « au milieu de la sud », nous ne sommes pas très loin de la frontière espagnole, mais vous pouvez aussi aller rapidement à Marseille ou à la Côte d’Azur. Le climat est doux et le seul inconvénient est les épisodes de cevenolus en octobre/novembre où l’on peut être inondé.
Marseille, les accents du Sud
D’origine bretonne, Isabelle n’aurait pas imaginé arriver à Marseille un jour après avoir passé 17 ans à Paris ! Une occasion professionnelle l’a emmenée avec sa famille dans le sud. D’un déménagement temporaire qui devait durer 3 ans, ce projet s’est transformé en une installation définitive parce qu’ils avaient un vrai favori pour cette ville. Mais ils avaient un peu d’appréhension, compte tenu de l’image que Marseille jouit parfois. Mais ils se sont parfaitement intégrés.
ISABELLE : Nous avons décidé rapidement de s’installer ici « longtemps ». Pour moi, le soleil presque tous les jours a été une révélation. Je n’en ai pas assez quand j’ouvre les volets le matin :). Nous avons acheté il y a deux ans un vieux pays. maison dans le 4ème arrondissement (les prix n’ont rien à voir avec Paris, bien sûr) et nous la refaisons au fil du temps.
On aime aussi la Friche de la Belle de Mai, pour ses expositions, son café librairie, son cinéma sur le toit en été et ses événements réguliers (en janvier, le lancement de la Biennale des arts du cirque était top !) , le Panier qui me rappelle l’Italie et les calanques pour les promenades au printemps et en automne de préférence.
Le week-end, il y a aussi beaucoup à faire et à découvrir dans les environs. La Provence et la Côte d’Azur sont pleines de villes et de villages à visiter, nous sommes très loin d’avoir fait le tour ! La mer est à deux pas, la montagne n’est pas loin… Nous avons l’embarras du choix !
Nice, entre mer et montagne
Une ville entre mer et montagne , c’est nécessairement Nice ! Vincent retourna dans sa ville natale avec son compagnon après avoir passé 6 ans à Paris. On préférait les montagnes et en plein air activités, l’autre la mer et le soleil : ils ont donc fait le choix de Nice.
VINCENT : Nous avons redécouvert Nice depuis notre « retour » sur la Côte, c’est une très belle ville.
J’aime son port et ses couleurs à tomber, la colline du château, sa cascade, son parc (qui est un peu notre Parc des Buttes Chaumont) et sa vue panoramique sur la ville.
En remontant le port, la place du pin offre de bons restaurants et bars, puis Place Garibaldi tranche sur le ciel azur de Nice, avec ses façades jaunes vives, ses volets verts et leurs cadres en trompe l’oeil, et ouvre la voie vers le flux vert qui monte jusqu’à la Place Masséna.
Retrouvez tous les portraits de ex-parisiensici.