Faire construire une piscine hors sol par un professionnel n’est plus la norme. Aujourd’hui, beaucoup choisissent la voie du bricolage pour aménager leur propre bassin. Pourquoi un tel engouement ? Parce qu’opter pour une piscine hors sol en palettes, c’est miser sur la solution la plus économique, mais aussi sur une démarche qui séduit à plus d’un titre. Voyons ce qui distingue vraiment cette option et comment s’y prendre pour bâtir un bassin solide et durable avec des palettes.
Les avantages d’une piscine hors sol en palettes
Installer une piscine hors sol permet de faire fondre le budget par rapport aux modèles traditionnels enterrés. Mais quand on mise sur les palettes pour créer la structure du bassin, les économies explosent : le coût global fond comme neige au soleil face aux piscines classiques du commerce. Un choix assumé pour tous ceux qui veulent se baigner sans plomber leurs finances.
Et ce n’est pas tout : une piscine hors sol en palettes s’inscrit aussi dans une démarche responsable. Ces palettes, majoritairement réemployées ou recyclées, trouvent une seconde vie. Cela limite le gaspillage, tout en répondant aux exigences sanitaires grâce à des traitements adaptés du bois. Monter soi-même ce projet donne aussi une vraie satisfaction : celle de ne dépendre de personne, d’aller au bout d’une idée concrète et personnalisée. Pour ceux qui souhaitent approfondir cet aspect de construction et parcourir toutes les étapes, il suffit de lire la suite ici.
Les étapes de la construction d’une piscine en palettes
Créer sa propre piscine hors sol en palettes, cela commence par une structure solide. D’abord, il faut préparer le sol, installer un cadre en bois brut et sceller des plots en béton pour éviter que l’ensemble ne bouge. Cette fondation garantit la stabilité de la piscine, même après plusieurs saisons.
Pour mener ce projet à bien, plusieurs matériaux doivent être réunis. La liste qui suit pose les bases concrètes de la construction :
- Environ 28 palettes pour l’ossature principale, à adapter selon la dimension du futur bassin ;
- Des tasseaux en bois robustes pour soutenir et lier les palettes entre elles ;
- Des tasseaux intermédiaires pour renforcer la structure ;
- Des équerres métalliques qui assurent la cohésion des assemblages ;
- Une ponceuse afin d’obtenir un toucher lisse, sans écharde ;
- Une visseuse et des vis à bois pour assembler chaque élément avec précision ;
- Le combo seau, pelle et ciment, indispensables à la création des plots ;
- Un pinceau large pour étaler le vernis ;
- Un vernis imperméabilisant conçu pour le bois extérieur ;
- Des équipements de protection individuelle, comme gants et lunettes, pour travailler en sécurité.
La sélection des palettes ne se fait pas au hasard. Il faut viser celles qui portent le marquage de conformité aux normes internationales, afin d’éviter d’introduire dans le jardin des substances indésirables. Les préparer implique trois gestes précis : brosser pour enlever la poussière, poncer pour aplanir, meuler pour lisser les zones rugueuses.
Vient ensuite le montage du cadre fixe, qui accueillera les palettes elles-mêmes. On coule la base en béton, puis on laisse la fondation se solidifier. Pendant ce temps, autant prendre les devants : chaque palette passe à la protection avec une généreuse couche de vernis. Ce travail préventif fait toute la différence, notamment face à l’humidité et au chlore qui, sinon, abîment le bois au fil du temps.
Une fois les palettes vernies et la base solide, arrive la phase d’assemblage. Les palettes sont fixées sur la structure, puis un passage final au vernis vient tout unifier. Et voilà, la piscine est prête à accueillir les premiers plongeons dès que la chaleur pointe le bout de son nez.
Construire soi-même sa piscine hors sol en palettes, c’est plus qu’un simple projet d’été. C’est la satisfaction de voir ses efforts prendre forme, planche après planche, dans la lumière et le bruit feutré du bois travaillé. Certains y verront la promesse de souvenirs à venir, d’autres y liront l’envie discrète de s’affranchir du prêt-à-installer. Une chose est sûre : quand l’eau miroite dans un bassin que l’on a bâti soi-même, le plaisir prend une saveur inimitable.